Monday, October 10, 2011

Paintings stolen from Museé d'Art Moderne in Paris may have been thrown in the trash

Five paintings stolen from Paris' Museé d'Art Moderne in Paris in 2010 were thrown away by an accomplice when two suspects were arrested.

The Telegraph's journalist in Paris, Henry Samuel reported:
It took officers from the Serious Crime Brigade more than a year before placing three men -- the alleged thief and two accomplices -- under official investigation. 
According to police sources cited by Le Journal du Dimanche, one of the alleged accomplices, a 34-year-old watch repairer known only as Jonathan told detectives that when the other two men were arrested in May, he "panicked and destroyed the canvasses before throwing them into a rubbish truck. 
Detectives said that while they remained sceptical about his account, they could not "totally rule out' this catastrophic scenario.
According to Samuel, police first arrested 'a Serb known only as Vrejan T, 43, nicknamed "Spiderman" and who was detained days after last year's heist over a separate art theft from a chic Paris apartment.'
Under questioning, the suspected reportedly recounted how he loosed screws in a window at the Art Deco Palais de Tokyo housing the museum, returned a few nights later to remove the frame and sliced through a padlock on an iron grille. 
He had initially gone there only to steal a Léger work to order, he said, but once inside, was "surprised" when the burglary alarm failed to sound. 
Being a "veritable art lover," the Serb told police he then wandered around for another hour, eluding 30 closed circuit cameras to cherry pick four other masterpieces.  "He found the Modigliani the most beautiful of all," a judicial source told the JDD. 
Vrejan T reportedly told investigators he had stolen the Léger for Jean-Michel C, 56, an antiques dealer with a shop called Antiquités Bastille.  He was arrested in May for selling other stolen art works. 
Detectives told le JDD the Serb gave them his name as he never received the 40,000 euros promised for the Léger. 
The antiques dealer denied his claims, and said the Serb left the works at his boutique without his consent.  He said he then passed them onto the young watchmaker, a recognized expert used by auction houses.  He told police Jonathan B had mentioned potential Israeli buyers.
But the watchmaker told police he simply dumped the priceless works in a dustbin.

Sunday, October 9, 2011

Were the paintings put in the trash to avoid prosecution?

Link

PARIS (AP) — Que sont devenues les toiles de maîtres dérobées en mai 2010 au Musée d'art moderne de la Ville de Paris? Cachées, vendues, ou détruites? L'un des trois suspects mis en examen en septembre prétend avoir jeté ces tableaux, dont un Picasso et un Modigliani, estimés à 100 millions d'euros, dans une poubelle pour s'en débarrasser.

Les cinq tableaux ont été volés dans la nuit du 19 au 20 mai 2010 sans que le système d'alarme du Musée ne se déclenche.

A la mi-septembre 2011, trois hommes ont été interpellés par la Brigade de répression du banditisme (BRB) puis mis en examen par un juge d'instruction parisien avant d'être écroués dans le cadre de cette enquête.

Le premier, surnommé l'homme-arraignée, est présenté comme le voleur des toiles. Le second, un ancien antiquaire parisien, réfute être le commanditaire du vol. Quant au troisième, à qui les toiles ont été confiées, il affirme les avoir détruites au printemps 2011.

En mai dernier, les trois hommes avaient été interpellés dans le cadre d'une autre affaire de vol de tableaux. Si les deux premiers avaient été placés en détention provisoire, le troisième, un expert en montres, était ressorti libre de sa garde à vue.

Après son interpellation en septembre, ce dernier a expliqué aux enquêteurs avoir été pris de panique après sa garde à vue et la détention de son ami antiquaire. Et dit qu'il avait décidé de se débarrasser des toiles en les jetant à la poubelle.

Si l'histoire est vraie, cinq toiles des plus grands peintres du XXe siècle auraient donc pris le chemin d'une benne à ordure. Toutefois, les investigations se poursuivent afin de vérifier les affirmations de cette personne. En effet, les toiles pourraient être encore cachées dans l'attente d'être écoulées, selon une source judiciaire.

Ces cinq oeuvres sont "Nature morte aux chandeliers" de Fernand Léger, "Le Pigeon aux petits pois" de Pablo Picasso, "La Pastorale" de Henri Matisse, "L'Olivier près de l'Estaque" de Georges Braque, "La Femme à l'éventail" d'Amédéo Modigliani.

L'auteur présumé de ce vol spectaculaire affirme que l'ex-antiquaire lui aurait demandé de dérober au musée un tableau de Fernand Léger pour lequel il aurait eu un acheteur potentiel. Ce que réfute le marchand qui, au contraire, affirme que le voleur lui a proposé le marché.

Devant les enquêteurs, "l'homme-arraignée" explique avoir constaté lors de son deuxième repérage au musée que le tableau réclamé n'était plus accroché à l'endroit repéré, mais que se trouvait à sa place une autre toile du peintre cubiste, "Nature morte aux chandeliers". Mais l'opération est maintenue.

Une fois à l'intérieur du musée, aucune alarme ne se déclenche, il décroche quatre autres tableaux précisant aux policiers que sa balade nocturne dans l'enceinte du musée a duré près de deux heures.

Au lendemain de ce vol, la mairie de Paris avait reconnu un dysfonctionnement partiel du système d'alarme volumétrique. Reste que le musée était équipé d'un système de video-surveillance, relié à un PC de sécurité où les trois agents de permanence n'ont pas vu le voleur qui apparaissait sur les images vidéo.

Les cinq tableaux seront remis à l'ex-antiquaire qui, quelques jours plus tard, les confiera à celui qui affirme aujourd'hui les avoir détruites.

Ni l'avocate de ce dernier, Me Caroline Toby ni les conseils de l'ex-antiquaire et du voleur présumé, Mes Laurent Binet et David-Olivier Kaminski, n'ont souhaité répondre aux questions de l'Associated Press.

"La mairie de Paris forme le voeux que les tableaux soient retrouvés", a déclaré pour sa part l'avocat de la Ville de Paris, Me William Bourdon rappelant "l'exigence de discrétion" prévalant dans ce type de dossier. AP

pas/sb

Saturday, October 8, 2011

Are the paintings stolen from the Musée d'Art Moderne de Paris in Serbia?

In Sandy Nairne's book, "Art Theft and the Case of the Stolen Turners," the police investigation led to the heart of the red light district in Frankfurt controlled by Serbian organized crime. Now the Picasso paintings stolen from Zurich in 2008 have been found in Serbia. Is this a new pattern that Serbian criminals are stealing artwork from museums?

Tuesday, October 4, 2011

ArtInfo reports "Three Arrested for Brazen $134 Million Heist of Masterpieces from Paris' Modern Art Museum

Inside Paris' Modern Art Museum
by Catherine Schofield Sezgin

Here's a link to ArtInfo's summary of the arrest of three people arrested for the theft at Paris' Modern Art Museum. The story reminds me of Sandy Nairne's depiction of an art theft, The Case of the Stolen Turners. Organized crime was involved and the presence of a specialized police group in Paris seems to indicate professional criminals planned the robbery of the Paris museum. In the case of the stolen Turner paintings, the thieves gave the paintings to a 'handler' who passed the artwork on. Years passed before the Tate was able to negotiate a reward for the return of the paintings.

Tuesday, June 14, 2011

Spring 2010 Journal of Art Crime Publishes Essay on the 2010 Theft of the Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

The art crime journal for the Association for Research into Crimes against Art (ARCA) published an essay by Catherine Schofield Sezgin, graduate of the Class of 2010 in ARCA's Masters Program in International Art Crime Studies, about the 2010 theft of the Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.